Mairie : 1 Place du Lavoir 06450 VENANSON   Téléphone : 04 93 03 23 05   Email : accueil@venanson.fr

Horaires d'ouverture au public : lundi au vendredi de 9h à 12h

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Gîte communal

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Loisirs

 Un Jeu à la portée de tous et gratuit : cliquer sur l'image pour suivre le lien
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Retrouvez toutes les activités aux alentours de Venanson sur le site de pure montagne côte d'azur. 

Cliquer sur les photos ou les titres des chapitres pour accéder aux informations :

 Vésubia Mountain park 09e99 Le Boréon 679b9Parc Alpha af2b7La colmiane 2eb77   Roqueblilière Thermale b7539 Bassin de baignade biologique 2a503 Lantosque 6f92aVia Ferrata 078f2Turini camp dargent 2d5fe La piscine chauffée de la Bollène Vésubie 93aa2 Piscine de Valdeblore 54f6c

Le Vesùbia Mountain Park de Saint-Martin-Vésubie, situé dans les Alpes-Maritimes, est un lieu unique en Europe ; par son design, par les activités qu'il concentre, et par les aventures que vous pouvez y vivre. Le Vesùbia Mountain Park, c'est le spot pour se baigner, grimper, sauter, se balader en hauteur, descendre un canyon, travailler son équilibre, faire du sport, se détendre, jouer, grignoter, rencontrer du monde... Le Vesùbia Mountain Park, ce sont des activités ludiques de montagne en intérieur, ouvert sur un terrain de jeux sans limites qu'est l'incroyable vallée de la Vésubie !

Venez découvrir le charme du Boréon l'étéAu coeur de la nature, de nombreuses activités ouvertes qui raviront toute la famille : escalade, ballade, parcours de pèche... 

Le centre nordique du Boréon l'hiver: connu pour sa cascade de glace et ses randonnées en raquettes à neige est également un  terrain de jeu pour les fondeurs. Une vingtaine de kilomètres de pistes balisées et damées sont à votre disposition, que vous pouvez pratiquer en skating ou en alternatif, selon vos préférences.

Situé entre 1500 m et 1800 m d'altitude, le Parc Alpha invite en toute saison le promeneur à s'immerger dans la vie de meutes de loups. L'occasion de découvrir l'environnement du loup à l'abri d'affûts spécialement étudiés pour l'observation. 

L'été la station de sports et de loisirs avec de multiples activités. Décoiffez-vous dans les virages de la plus longue luge d’été de France. Atteignez jusqu’à 120 km/h sur la plus grande tyrolienne de France...

L'hiver Implanté entre 1400 et 1800 mètres d'altitude (sommet du Pic de la Colmiane); le domaine skiable de La Colmiane représente 30 kilomètres de pistes de ski desservies par 6 remontées mécaniques dont 1 télésiège. 21 pistes au total serpentent entre pentes raides, passages plus vallonnés et replats propices à l'apprentissage du ski.

À seulement 1h de Nice, Berthemont-les-Bains offre un panorama incomparable sur une chaîne montagneuse qui domine la célèbre vallée de la Vésubie. Berthemont-les-Bains est la destination parfaite pour les amoureux de la nature, entre randonnées, observation de la faune et de la flore et panoramas uniques. Localisé à une altitude moyenne de 960 mètres, ce hameau bénéficie d’un climat de montagne particulièrement favorable. 

Dans le cadre de la zone dédiée aux sports et aux loisirs en contrebas du village de Roquebillière (terrains de football, de tennis, bassin de pêche), se tient le premier bassin biologique du Département ouvert à la baignade, d’une superficie de 1 300 m² accueille chaque été de nombreux visiteurs.

Progressez dans le Canyon du Riou sur la via ferrata de Lantosque, « sans conteste la plus belle de la Région » (ViaFerrata-FR.net).

Dominant la Vésubie, A cheval sur son rocher, C’est Lantosque la jolie, Qui dresse son fier clocher» : ce premier couplet de la «Lantosquoise» raconte parfaitement la situation pittoresque de ce village de montagne allongé sur une barre rocheuse, au milieu de la vallée de la Vésubie. Non loin du village se trouvent les hameaux de Loda, St Colomban et surtout Pelasque, d’où l’on découvre de superbes panoramas sur les gorges de la Vésubie.

Des crêtes d’altitude du Mercantour aux gorges ombragées de la Vésubie c’est une grande diversité d’ambiances et de pratiques qui s’offre aux amateurs.

L'été découvrez le charme exceptionnel d’une route classée parmi les 10 plus belles du monde qui vous emmène de la Bollène-Vésubie au Col de Turini. Cette pointe méridionale du coeur du parc national du mercantour offre des points de vues panoramiques mer-montagne incomparables.

L'hivers connue pour être l’une des 10 plus belles routes du Monde, la route du Col de Turini et ses nombreux lacets, est célèbre dans le monde du rallye automobile. Chaque année le Rallye de Monte-Carlo y organise l’une de ses spéciales. Le col culmine à 1607 m et permet de relier la Bollène-Vésubie ou Lantosque, dans la vallée de la Vésubie à Sospel dans la vallée de la Bévéra. Départ de nombreuses randonnées, le Col de Turini est dominé par le sommet de l’Authion. L’ascension en voiture continue jusqu’à la station de Camp d’Argent (1700m- 1900m), chère au cœur de beaucoup d’habitants de la région ; c’est en effet sur ces pistes que des générations de skieurs ont fait leurs premières descentes. L’attrait de cette destination est aussi le panorama, puisque Camp d’Argent est l’une des rares station de sports d’hiver avec vue sur la Méditerranée. 

La piscine est équipée d’un grand bassin de natation et d’une pataugeoire pour les plus petits. Après la baignade, les nageurs peuvent se détendre et/ou bronzer au solarium. Des cours d’aquagym et des leçons de natation y sont programmés tout l’été.
Piscine chauffée avec vue remarquable sur les montagnes et la Vallée de la Vésubie.
La piscine est équipée d'un jardin d'enfant, d'un espace pic-nic avec pergola ainsi que d'un restaurant ouvert 7j/7 (en semaine le midi, le week-end le soir). Organisation de deux nocturnes par mois et de diverses animations.

Situé au coeur du village de Valdeblore, la piscine vous accueille du 9 mars au 31 aout pour vous faire profiter de moments de détente et de loisirs. Son toit rétractable et ses espaces extérieurs permettent de profiter des jours d’ensoleillement.

Le Trou du Diable, aujourd’hui réputé pour ses voies d’escalade, servit pendant la seconde guerre mondiale à abriter la statue de la Vierge de la Madone de Fenestre pour la préserver des troupes de l’occupation.

Depuis son promontoire, il offre une vue plongeante sur le village de Saint-Martin-Vésubie, point de passage incontournable pour accéder aux plus hauts sommets du Mercantour et qui acquit sa renommée dès la fin du XIXe siècle pour son climat particulièrement apprécié en période estivale et son environnement propice à la villégiature.

De nombreux alpinistes tels que Victor de Cessole ont également contribué à cette notoriété par la conquête hiver comme été des sommets environnants, suivis au début des années 70 par les professeurs de l’école nationale de ski et d’alpinisme de Chamonix qui encadraient les guides dont des aspirants locaux en formation.

Au départ du village de nombreuses randonnées pédestres s'offrent à vous, idéalement situé ce lieu de vilégiature aux portes du Parc National du Mercantour raviera tous les amoureux de nature et de randonnée.
 
 Le Parc national du Mercantour recèle un exceptionnel patrimoine naturel et culturel : c’est un espace montagnard qui comprend plusieurs cimes dépassant 3 000 m d’altitude et dont les versants abritent une faune et une flore remarquables autant par leur richesse que par leur spécificité.
 
 Avant de partir en randonnées renseignez vous sur l'état des sentiers et les consignes de sécurité: https://www.mercantour-parcnational.fr/fr/des-decouvertes/ou-sinformer/info-sentiers
 
 
 
 
  • Liens des Offices de Tourisme dans la vallée de la Vésubie :
randonnée
Sentier de proximité
 L'ancien moulin  & le pré de Balmoners 
  
LOGO DISTANCE7,5 km  LOGO DENIVELE + 200 mètres  LOGO ALTITUDE 1 164 mètres LOGO TEMPS 3 h  LOGO DENIVELE moyen  LOGO CARTE TOP 25-3741 OT
 
 ~ PRESENTATION & ITINERAIRE ~

Promenade d’une ½ journée sur les vieux sentiers pavés du village, traversant terrasses de cultures, vergers et châtaigneraies, pour arriver jusqu’au pont du moulin qui enjambe le discret Riou de Venanson. La randonnée se poursuit tranquillement dans une forêt aux essences variées jusqu’au près des Balmoners. Sur la place Saint-Jean de Venanson (balise 51) descendre sur la place du Lavoir puis prendre la route qui descend à gauche, à 30 mètres prendre à droite la rue du Portal. Longer ainsi, les jardins potagers des habitants du village.TORRENT Traverser une route goudronnée (balise 50), et continuer sur le chemin pavé jusqu'à rejoindre de nouveau la route (balise 49) au quartier des Granges. Marcher une cinquantaine de mètres sur cette route jusqu'à la balise 48, reprendre alors le sentier pavé qui descend au vallon de Liberrette (balise 47), direction le Libaret en parcourant de vieilles terrasses de cultures et les vergers. Traverser un petit vallon, et remonter ensuite le sentier 50 mètres jusqu'à la balise 46. Continuer à monter sur la route des Condamines pendant encore 200 mètres, pour arriver à un nouveau groupe de granges (balise 45). Descendre sur le sentier qui apparaît pendant 20 minutes sous de vieux châtaigniers(1) jusqu'au pont de l'ancien moulin(2), enjambant le torrent. Essayer d’y observer des truites(3). A la sortie du pont à droite, se découvre une sente, vestige de l'ancien canal qui alimente et le moulin, conduisant en quelques minutes à la cascade de la Chodane. Pour se rendre au près des Balmoners, plus que 45 minutes de marche, suivre à gauche de suite après le pont (balise 44) une petite sente qui se dirige à travers bois vers la destination de la randonnée (ne pas prendre le sentier large qui part à droite). Essayer de trouver sur le bord du sentier à droite, l'ancien four à chaux du village recouvert de végétation. Au milieu des chants d'oiseaux(4), découvrez enfin une vue inédite de Venanson et de ses alentours. Peut-être observerez-vous par-ci par-là, le sol retourné par les sangliers à la recherche de racines, tubercules et vers de terre, ou des indices de présence laissés parle seigneur de la forêt, Monsieur le SENTIER1cerf Elaphe(5). Le retour se fait par le même itinéraire, en surprenant peut-être une martre(6) dans son sommeil.

Quelques explications : (1)Le châtaignier : espèces naturelles en Corse, il a été planté dans la région. Bien entretenu, il a fourni quantité de fruits et de bois, ce qui avait autrefois une grande importance dans l'économie locale. Plus ou moins délaisser, la châtaigneraie s’embroussaille et nourri maintenant sanglier et campagnols. La récolte des châtaignes se pratique encore de nos jours, mais principalement pour la consommation familiale occasionnelle. (2)Le Moulin : fut bâti dans les années 1850. L'eau était captée à une cascade située au-dessus, et amenée jusqu'au pont par un canal. Elle faisait tourner une roue qui entraînait une meule (engrenage encore visible) utilisée pour moudre les céréales. L'eau traversait ensuite le pont, et faisait tourner dans sa chute un banc de scie (vestiges en rive gauche) où étaient délignés les troncs, qui ne pouvaient être amenés par flottage, soit par le travail des mulets. Le Moulin a cessé de moudre à la première guerre mondiale, tandis que la scierie a continué jusque dans les années cinquante. (3)La truite fario : pouvant atteindre jusqu'à 50 cm, ornée de tâches rouges sur ses flancs, se salmonidé autochtone fréquente les torrents rapides et oxygénés, où il se nourrit de nombreuses espèces d'insectes aquatiques et d'amphibiens. Au début de l'hiver, les truites déposent leurs œufs, en frayant dans les gravillons dans les zones peu profondes. (4)Les oiseaux de la forêt : le plus bruyant, le geai, plus facile à entendre qu'à voir, il crie quand il est dérangé ou imite la buse variable. C'est un oiseau de la forêt, qui vit en groupe.CERF2BUSE VARIABLE Son alimentation est à base de fruits et d'insectes. Dans un nid de branchettes sèches construit dans un arbre, la femelle pond au printemps 5 ou 6 œufs. Elle couve 16-18 jours et les jeunes s'envolent au bout de trois semaines environ. Le rapace le plus commun : la buse variable, préférant les endroits dégagés comme les pâturages et les prairies, elle tournoie dans les airs en poussant son crie plaintif, à la recherche de petits rongeurs. Le terme variable qui la qualifie provient de la différence de coloration entre les individus, et non pas d'un changement de plumage, suivant les saisons. C'est un rapace sédentaire, d'une envergure comprise entre 1,15 mètre et 1,30 mètre. La femelle pond 2 à 4 œufs entre avril et juin. Les poussins naissent après une incubation de 33 à 38 jours. Ils quittent le nid à 50-55 jours, mais ne deviennent indépendants, qu’un mois et demi à deux mois plus tard.  (5)Le sanglier et le cerf : seul représentant en France de la famille des suidés, le sanglier reste un animal sauvage par essence. Il est sédentaire. Le mâle pouvant atteindre 150 kg est solitaire en dehors de la période des amours. La femelle a un territoire bien défini. L'accouplement a lieu en hiver. La naissance de 4 à 10 petits intervient en mars-avril. Les jeunes appelés marcassins à la livrée rayée vont rester avec la mère et forment des hardes d'une dizaine d'individus, composés de marcassins et des jeunes des années précédentes qui ont changés de pelage (bête rousse, bête de compagnie). Au cours de la 4ème année, les bêtes noires quittent la harde. (6)La Martre : sa fourrure est douce et soyeuse, de couleur marron, sa gorge et l’avant de sa poitrine sont jaune doré. Sa queue est longue et touffue. Cet animal forestier est surtout actif la nuit, se reposant la journée dans d'anciens nids d'écureuils ou de corvidés, dans des trous d'arbres. La martre chasse toutes sortes de rongeurs et d'oiseaux, et se nourrit également de fruits et d'œufs.

(parcours et description realisés par Franck GUIGO)


 
 
 Sentier de proximité
 Tour de Rigons 
 
 
 6 km   + 200 mètres   1 375 mètres  3h  facile   TOP 25-3741 OT
 
~ PRESENTATION & ITINERAIRE ~

Promenade d’une ½ journée, à proximité du village, à travers différents milieux montagnards en passant des versants de l'adret à l'ubac, pour arriver jusqu’au discret hameau de Rigons, témoin de la vie passée des populations alpines. Sur la place Saint Jean (balise 305) de Venanson, prendre le chemin conduisant à la vacherie de Salès et au col de Varaire. Grimper sur les hauteurs du village en longeant d'anciennes terrasses de culture (balise 306). Laisser le sentier qui s'élève vers la vacherie, et partir à gauche à plat (balise 307). Traverser un petit vallon où se situe le premier captage d'eau potable du village à la source de la Maïre, datant du XIVème siècle(1). Remarquer le long du sentier à gauche, les anciennes conduites en terre cuites. Continuer en passant à l'ubac au milieu des pins et des mélèzes. Le sentier ombragé repasse à l'Adret dans la chênaie et vous offre un panorama sur la grande forêt communale. En quelques mètres, vous venez de traverser la plupart des essences d'arbres de nos montagnes(2), et une multitude de fleurs et d'insectes associés à celles-ci(3). S'élever ensuite jusqu'au vallon de St Giaume, qui domine le hameau de Rigons(4), continuer sur le versant encore une dizaine de minutes, le sentier fait ensuite un virage en épingle à cheveux, et rejoint le hameau. Continuer la descente jusqu'à la balise 315, sur le CD31. À gauche rentrer tranquillement au village, par la route.

Si vous êtes plus aventurier, rentrez par l'ancien chemin de Rigons. Prendre alors devant une grange de hameau, un chemin discret à son commencement. Quelques murets de pierres sèches sont parfois éboulés depuis le temps, sur le parcours. Suivre ce nouveau sentier en descente.  Après 10 minutes, au niveau de deux petites granges isolées au bord du chemin prendre le chemin qui remonte à gauche. L'itinéraire surplombe la route du Libaret. Arriver au bout du sentier, prendre la piste qui descend à gauche jusqu'à la route, vous n'êtes plus qu'à 1 km du village. Chercher à droite juste sous la route, juste avant de traverser le vallon de Libaret (sur la carte), la fontaine datant des templiers "la Fontvieille". Admirer pour finir votre ballade, l'aqueduc suspendu sur le vallon amenant jadis l'eau au village.

Quelques explications : L'eau, la vie(1) : la source de la Maïre a permis d'amener l'eau courante à Venanson, pour la première fois au XVIIIème siècle. Les canalisations étaient réalisées en terre cuite ; on peut observer le dépôt de calcaire dissout dans l'eau de la source accumulé au fil du temps. Si l'eau a pu pérenniser l'installation des hommes sur l'éperon rocheux de Venanson, elle est aussi la vie pour quantité d'animaux, d'insectes et de végétaux. Le débit du courant et la nature du substrat du sol sélectionnent la faune et la flore. Ainsi, eaux vives et tumultueuses riches en oxygène des torrents et rivières, accueillent les poissons, tels la truite Fario et le Chabot, qui se nourrissent d'insectes aquatiques, comme les éphémères et les trichoptères. Les eaux calmes et stagnantes accueillent aussi la vie ; reptiles et amphibiens, comme la grenouille rousse ou le crapaud commun, peuvent y vivre ou s'y reproduire. Les infiltrations d'eau permettent en humidifiant de micro cavité, l'installation de la salamandre, et de la rare et unique à notre haut pays, l'hydromante. La forêt(2) : la déprise des activités agricoles, l'abandon des prés de fauche, des cultures traditionnelles et du pâturage domestique, permettent à la forêt de se réinstaller. Ainsi à l'Ubac, la pelouse est d'abord progressivement envahie par de jeunes mélèzes et pins sylvestres. Parallèlement les sous-bois se modifient. Les graminées de pelouse formées par le pâturage disparaissent au profit d'autres qui s'adaptent au couvert forestier. Par ailleurs, se développent sous le couvert des mélèzes, des essences sombres, comme l'épicéa et le sapin. Leur feuillage dense obscurcit le sous-bois qui s'appauvrit progressivement, et forme ainsi au bout de quelques centaines d'années la forêt de sapins et d'épicéa. Des essences différentes réapparaissent, selon l'exposition du versant aux rayons de soleil ; l'adret, recevant plus de lumière et de chaleur que l'ubac, est colonisé par le chêne pubescent, le pin sylvestre, le buis et le genêt à balai, résistants à la sécheresse et à la chaleur. La Flore, les insectes(3) : sur les 4 000 espèces de plantes présentes en France, plus de 2 800 sont répertoriées dans le massif du Mercantour, dont une quarantaine endémique comme la saxifrage à feuilles, la gentiane de Ligurie, ou le lis de Ponpone. Il faut se reporter aux différents évènements qu'a subi la terre, pour trouver l'explication d'une telle concentration d'espèces. Etroitement associé et dépendant de cette flore, le peuple des insectes n'est lui, que très récent, les Alpes ayant été recouvertes à plusieurs reprises, par les glaciers du quaternaire. Bénéficiant des mêmes influences, il s'est diversifié en parallèle avec la flore. Ainsi, peut-on retrouver des espèces uniques comme le papillon Alexanor, dont la chenille se développe sur les feuilles de buis, la zygène de la Vésubie ou le carabe de Solierie. Et comme dit le refrain d'une chanson enfantine, pour observer ces joyaux vivants de la nature, "c'est quand même plus joli dans les prairies que dans les collections, c'est comme si on voyait les fleurs voler à la belle saison...". Les granges(4) : les granges font partie de l'habitat traditionnel montagnard. Bâties avec des matériaux pris sur place, ou apportés à dos de mulets. Elles étaient construites à la base, en pierres sèches ou maçonnées à la chaux provenant du four communal (cf. sentier du moulin, Balboners). La partie supérieure et la charpente étaient constituées en bois de mélèze, et recouverte soit de chaume récolté sur place, soit en bardeaux de mélèzes. Les granges servaient au rez-de-chaussée à abriter les animaux, vaches et chèvres, tandis que la partie supérieure était utilisée pour stoker les céréales et le foin. L'arrivée de la tôle ondulée a remplacé peu à peu les couvertures traditionnelles. A présent, les granges sont restaurées et transformées en résidences secondaires. 

(Crédits photos : Gentiane de Ligurie, Lys de Pompone, Papillon Appolon et Hydromante - Parcours et description realisés par Franck GUIGO)

   

 


  
Sentier de proximité
 A la conquête du Conquet 
 
 
 7,5 km   + 800 mètres   1 176 mètres  3h  moyen   TOP 25-3741 OT
 
 

Promenade d’une journée à travers les alpages vers un sommet fortifié avant dernière guerre mondiale, offrant une perspective magnifique sur le massif du Mercantour. Sur la place Saint Jean de Venanson, (balise 305) prendre le chemin conduisant à la vacherie de Salès(1), et au col de Varaire. Grimper sur les hauteurs du village et traverser d'anciennes terrasses de cultures (balise 306 et 307). Une fois à la vacherie (balise 308), prendre le chemin qui coupe deux fois la piste pastorale, avant de s'élever entre les pins et les mélèzes jusqu'à un abreuvoir. Poursuivre jusqu'à la balise 309, et prendre à droite, en direction du col de Colmiane (balise 312). Du col, le panorama s'ouvre sur Valdeblore, le sommet est alors tout proche. Suivre la sente qui s'élève à droite sur la croupe en traversant le domaine de la perdrix bartavelle(2). Passer au bord des fortifications(3), et arriver jusqu'à la tourelle sommitale (balise 313). Le Conquet domine la Vésubie et tout le Valdeblore, offrant une perspective presque aussi splendide que son ainé le Caire Gros. Peut-être, que sur les barres calcaires sous le sommet, un autre habitant des lieux escarpés, le chamois(4), se laissera observer. Le retour se fait par le même chemin, en ayant peut-être la chance d'observer un rapace blanc à la tête sombre, revenu d'Afrique pour la belle saison, planant dans le ciel à la recherche de serpents(5).

Quelques explications : La Vacherie de Salès(1) : bâtie dans les années cinquante, elle est située à près de 3 kilomètres du village, reliée par la route goudronnée du col du Faut. Chaque été, le petit pâturage communal accueille en estive un troupeau de vaches. Vous pourrez observer avec vos enfants : vaches, veaux, taureaux, cochons et toute la basse-cour venue de Berthemont les Bains ; vente sur place de délicieuses tomes, brousse fraîche et produit fermiers. La perdrix Bartavelle(2) : contrairement à la gelinotte des bois, la perdrix bartavelle recherche les espaces ouverts, très peu boisés comme toutes les perdrix. En montagne, on la retrouve de ce fait sur le versant sud qui était traditionnellement celui réservé aux cultures. Le mâle définit un territoire et chante dès le mois d'avril. La densité n'est jamais élevée. La femelle couve dans une coupelle sous un arbuste, ou un surplomb rocheux, huit à douze œufs, en 26 jours. Nidifuge comme tous les galliformes, les petits suivent leur mère et se nourrissent d'insectes et de graines. A l'automne, les perdrix se regroupent en plusieurs familles, formant des groupes que l'on appelle compagnies. L'avenir de cet oiseau est compromis par l'abandon des cultures de Montagnes, et la chasse. La bartavelle peut vivre jusqu'à 7 ans pour atteindre un poids de 600 grammes. Le fort du Conquet(3) : si vous êtes muni d'une lampe électrique et que vous n'avez pas peur de l'obscurité, vous pourrez visiter le fort du Conquet en étant prudent. Certains appareillages militaires encore présents témoignent, de la vie des soldats retranchés dans ces montagnes, avant la reddition de la France, signée par le Maréchal Pétain. Ces fortifications ont été construites comme beaucoup d'autres de la vallée elles aussi, à des points stratégiques, pendant l'entre-deux guerres, dans le cadre de la ligne Maginot.

  • Armoire à livres 

Nous avons installé une armoire à livres, situé rue de la Frairie (à l'abri sous le restaurant  Bella Vista rue de la Frairie). Le principe : prenez, déposez, échangez. Venez dès à présent déposer les livres que vous souhaitez partager.

 

  •  JARDIN D'ENFANTS:Situé à la sortie du village, les enfants pourront passer un agréable moment.